jeudi 2 décembre 2010

6-Après la guerre: 45-52 : Besançon et Dijon.

 Mon père, comme la grande majorité de ses contemporains, n'a pas été un héros de la Résistance. Cependant dans ses fonctions, lui et ses hommes savent rendre de petits services et prévenir de dangers éventuels les intéressés.
 C'est sans doute pour cela qu'à la Libération, il est chargé à LURE des fonctions de commissaire de police.

  Mais ses amours vont ailleurs.
  Dès qu'il en a l'occasion, il rejoint les motards de la police. Ainsi, en 1946, il est chargé de la constitution de la brigade spéciale de police routière de Dijon pour la région Bourgogne-Franche-Comté, qu'il commandera jusqu'en 1952. Il aura de plus d'autres fonctions officielles, comme celle d'Instructeur à l'Ecole de police routière de Sens (Yonne) en 1951.

 Côté vie privée, c'est la naissance de ses fils Jean-Maurice (moi-même- Maurice est encore présent dans mon prénom!) en 1946 à Besançon, et Jean-Claude (mon frère) en 1949 à Dijon.
  Et puis des familles amies: les Chanard, les Frossart dont j'entendis souvent parler.

PERE! Printemps 1946. Mon père a 30 ans.

Un peu plus tard, avec  Michèle , une cousine.

Avec une cousine, Michèle, fille de Ginette.Au fond et à droite le mari de Ginette.

70 ANS plus tard, j'ai repris contact avec ma cousine Michèle, qui évoque ainsi le Jura de nos origines:

"Le Jura , ce sont nos racines : petite enfance , paysages sombres, expressions et vocabulaire imagés, cuisine à la crème, comtoise dans l' ombre avec son coeur luisant par  intervalles tranquilles, un certain rapport au temps, dicté par les saisons bien marquées , dont l'intensité du froid; le goùt du refuge  sous les grands toits... l'odeur des buis et du sapin ; les lacs  silencieux,  le retour des cyclamens sous les feuilles mortes..." Octobre 2017.



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