1952-1956: débuts à Paris.

1952: mon père "monte" à Paris comme Officier de police routière à la Direction de la Sécurité publique. Cet organe,au grand dam de mon père, sera rattaché à la direction des CRS. Il a toujours farouchement défendu son identité de "motard", chargé de la police routière, et non de CRS, policier susceptible de procéder à de la répression.
En 1952, il est cependant toujours instructeur à l'Ecole de police routière de Sens, dont il prend le commandement en 1953-54.
En 1954, mon père publie un "code de la route", un gros volume très austère, qui servira à l'instruction des jeunes policiers dans les écoles de police....
Une période très active!

Je viens de découvrir que ce code est encore en vente d'occasion chez Amazon!!!

La famille, elle, après un bref épisode parisien d'une année, s'installe à St Brice sous Forêt, au nord de Paris, dans un pavillon qui sera le cadre de notre enfance jusqu'en 1960.



Mon père ici  en 1952 avec des officiers de police, vraisemblablement à l'Ecole de Sens.
On retrouve ici son goût par moments de la plaisanterie.
On vérifie aussi, après le scoutisme et l'armée, que la camaraderie virile était pour lui source d'épanouissement.

Mon père très sérieux cette fois menant fièrement le peloton des motards de la police sur les Champs-Elysées.
Nous sommes en 1952, mon père a physiquement forci.
Il a maintenant l'aspect physique que je lui connaîtrai pendant mon enfance et ma jeunesse.
Je serai très surpris plus tard en découvrant sa sveltesse d'autrefois sur des photos.

Réunion de famille à St Brice.
Ce genre de réunions fut rare, mes parents se plaisant surtout dans le cadre familial au sens strict.
Cela arriva pourtant: autour de "la grand mère", mon oncle David (en haut à droite),et sa femme Andrée (1er rang, 3e en partant de la g) et leurs filles: Françoise,que mon père tient par l'épaule,et Danielle, la petite, que j'allais davantage connaître lors de vacances en 1962. Sur les genoux d'Andrée, c'est moi avec cette coupe en brosse que je n'aimais pas.